Olivier Revol
Olivier Revol

La Fille espère qu’Alexandra zebrounet ne lui en voudra pas d’avoir piqué son image d’illustration.

D’ailleurs, la Fille a plusieurs remerciements à adresser ici, et Alexandra (www.les-tribulations-dun-petit-zebre.com) en fait partie.

Les premiers remerciements vont tout d’abord à Olivier Revol.

Pour la journée qu’elle a passée.

Non, non.. On se calme! (oh qu’elle était facile celle-là!!!) la Fille n’était pas à Lyon ou dans une conférence de l’auteur charismatique.

Mais après la réception du livre (), la Fille a décidé de se mettre aux abonnés absents.
Pause
Prendre le temps. Ce qu’elle fait (trop) rarement.

Prendre le temps pour savourer, se délecter (elle le savait à l’avance) de la lecture des pages, qui ne seraient pas assez nombreuses c’était certain…

Alors, elle n’a pas commencé le livre tout de suite. Elle a attendu, différé le moment de la récompense (elle n’a pas de TDA/H, la Fille et elle préfère la récompense plus grande plus tard, que plus petite maintenant.. elle préfère attendre le bon moment pour profiter au maximum). Et alors, pour la première fois de l’été, elle a squatté la balancelle, sous le porche, dans une atmosphère orageuse, et tout le monde a compris le message : « Ne pas déranger ».

Et quel plaisir de prendre le temps… de se calmer justement… de ne faire qu’une chose à la fois, sans penser aux kilos de figues qui attendent de se métamorphoser en confiture, au linge qu’il faudrait étendre, au planning du lendemain ou au repas du soir…

Merci M. Revol pour lui avoir offert ça!

Aux abonnés absents, mais la Zébrette a fini par la rejoindre. Hésitant entre « La cabane Magique: sauvés par les dauphins » et « L’univers expliqué à mes petits-enfants » d’Hubert Reeves. Doux moments de partage. Qui n’ont guère duré, il faut le reconnaître, car l’attrait de courir dans le jardin et jouer avec le chien ont été plus forts que de rester sur la balancelle 🙂

Merci aussi à Alexandra

pour son article que la Fille partage et vous invite à aller lire. Pas la peine de réécrire la même chose en moins bien ! zebrounet

 

Mais encore de nombreux mercis à Olivier Revol

(encore..ben oui, c’est lui la star du billet non ?).

Pour les larmes versées au fil des pages (et encore, la Fille n’est pas personnellement ou familialement concernée par le sujet).

Bien sûr, comme dans les autres ouvrages de l’auteur, la Fille apprécie les exemples concrets et réels des patients, tout comme les anecdotes personnelles et familiales du médecin qui ne cache jamais son propre TDA/H ou sa dyspraxie.

Mais le chapitre consacré aux pionnier(e)s québécois(es), aux outils proposés aux parents et aux enfants pour « vivre avec » , aux batailles menées, aux connaissances transmises… waow..

La Fille a particulièrement apprécié le Petit Neurone qu’elle imagine si bien aider les enfants sur un coin de table. Le renforcement positif (qui ne sert pas seulement aux enfants TDA/H… qui est si bénéfique pour tous, tous les jours, qui semble si évident.. et qui l’est si peu), les images mentales, la poupée de chiffon… La Fille aurait aimé être une petite souris dans ces cabinets de consultation ou ces services hospitaliers, pour voir s’éclairer enfin les visages de ces enfants qui , à défaut de maîtriser en un jour leur trouble, devaient se sentir tellement soulagés de savoir qu’on les avait compris et que non, ils n’étaient pas les nuls qu’ils pensaient être..

Réapprendre à être parent..

En voilà un autre de chapitre qui a mouillé ses yeux… La Fille lit chaque jour le quotidien des enfants et des parents de petits TDA/H.

Il y a quelques années, elle aurait croisé ces chenapans dans la rue, elle aurait pensé à coup sûr qu’ils manquaient de cadre et d’éducation. Le méthylphénidate lui aurait semblé être le moyen facile d’assommer des enfants agités (tapez pas… on peut reconnaître ses erreurs… ).

Il y a quelques mois, elle savait que c’était un trouble, souvent neurologique, et que ni l’enfant, ni les parents n’en étaient responsables…

Mais même à cette époque, elle ne se rendait pas vraiment compte de ce qu’était le quotidien de ces familles.

Il a fallu l’abonnement à plusieurs blogs de qualité (http://familletdah.wordpress.com/ ou http://tdah365.com/ pour en citer qu’eux) et au groupe Facebook de TDAH France et les nombreuses interventions d’Olivier Revol, pèlerin infatigable qui présente, explique, dédramatise, pour comprendre ce que ça peut représenter.

Imaginer alors la détresse des parents et des enfants, l’incompréhension qui s’installe, le rejet des uns et des autres par l’école, les amis, la famille, l’épuisement des parents, la souffrance des enfants, les ruptures mais aussi les montagnes d’amour et de patience et les petites et grandes victoires… tout cela devenait réel…

Alors, les parents des consultations du samedi ou des groupes de Marie-Claude Saïag, c’est comme si ils étaient là, sur la terrasse, sortis du livre, bien vivants avec leur envie de bien faire, sans savoir par quel bout commencer. Sans savoir, parce qu’ils leur semblent déjà avoir tout essayé.

Lire une maman qui déclare « J’aime mon fils à nouveau ».. comment ne pas en avoir les tripes retournées.

Et ne pas être reconnaissantes à tous ces médecins, infirmières, psychologues, professionnels qui consacrent leur temps, leur vie, leur énergie à donner des outils pour réparer la vie… Merci !

Comment ne pas penser à la « chance » qu’ont ces (im)patients qui ont rencontré ces professionnels là… Alors même qu’ l’on se doute que rien n’est joué d’avance, que chacun doit être maître de son destin, mais que tous n’ont pas les mêmes cartes… on se dit que ces rencontres doivent en rajouter quelques unes dans le jeu.. .des cartes…

Un grand merci également pour le chapitre sur l’école.

Parce qu’il apporte de l’Espoir.

La Fille a pu entendre la position d’Olivier Revol sur les améliorations constantes des relations E.N. / professionnels de santé lors du dernier congrès de Psyrène. Elle est sceptique la Fille quand elle regarde autour d’elle, quand elle voit des blocages idiots, des incompréhensions brutales, des personnes « sans logiciel installé » pour comprendre ( Arielle Adda). Mais quand elle lit l’implication du médecin qui va défendre ses patients jusque dans les réunions pédagogiques, qui assure le lien, qui participe aux groupes de travail avec l’EN, la Fille se dit que certes, la tâche est encore immense, les académies « différences-friendly » sont trop rares, mais elle veut croire avec Olivier Revol, que cela progresse, pour le bien des enfants.

Un grand merci encore pour dissiper les malentendus.

Le TDA/H n’est pas une maladie, tous les comportements ne relèvent pas du trouble neurologique, et le méthylphénidate peut, sous certaines conditions, être un allié redoutable d’efficacité. Merci d’expliquer aussi, qu’à lui seul, il ne peut pas tout. Comme l’aspirine fera tomber la fièvre, sans soigner la cause de celle-ci. Merci d’expliquer qu’il faut accompagner, encadrer, donner des stratégies, pour « vivre avec » ce qui ne disparaîtra pas à l’âge adulte.

Bon, vous l’aurez compris… la Fille a adoré ce livre.

Le Gars, quant à lui, trouve que ce n’est pas rentable.. Attendre un livre durant 3 mois et le finir en moins d’une après-midi…

Qu’est-ce qu’il dirait le Gars si il savait combien la Fille attend le prochain livre d’Olivier Revol… Et là, il va falloir patienter une année entière… Mais chuuuut, c’est une histoire qu’elle vous contera un peu plus tard 🙂

8 thoughts on “Merci M. Revol

  1. Je pense que si je n’avais pas tous mes RDV (kiné, orthophoniste, ….) j’aurai aimé faire comme toi, et le lire d’une traite ! JE crois que je n’ai jamais dévoré un livre comme ça !
    100 pages en une journée 😉
    Et le 5 octobre, conférence avec Olivier Revol !!!!!! 😀

      1. Oui promis !
        Je suis pas douée pour faire des comptes rendus par contre ….
        Là où je suis encore plus heureuse, c’est que je vais à cette conférence avec mon zhomme !!!!! 😉
        Disons qu’avec un invité comme Olivier Revol, je suis persuadée que ça va l’intéresser 😉

  2. Comme cela, c’est mieux …
    Enfin un livre d’Olivier Revol à la Fnac ! je peste régulièrement sur cette enseigne qui a du mal à organiser son rayon : pédo-psy, psychiatrie, psychologie ? précocité : késako ? : l’étiquette n’existe donc pas ! Et bien, je ne l’ai pas encore lu … je savoure cette attente puisque j’ai relu avec délectation le 1er d’Olivier Revol : Echec scolaire, même pas grave en prévision d’une conférence que nous organisons conjointement avec lui. Et bien, je confirme que la description des enfants reçus dans son service vivent de vrais moments de complicité avec lui et surtout reprennent confiance avec la médecine et les adultes quand ils ont été vus par des dizaines de psy qui ne trouvaient pas … Je confirme que sa quête doit faire boule de neige et que nous devons aussi militer dans d’autres régions pour obtenir d’autres centres d’apprentissage parce que (lui) le super médecin, il ne peut pas tous les suivre avec cette qualité d’implication donc il faut créer des vocations et si je n’avais pas l’âge que j’ai aujourd’hui je crois que j’étais prête à reprendre les études … alors place aux jeunes et surtout donnons leur la possibilité d’aller ouvrir les déserts médicaux car des choses à faire, il y en a ! A bon entendeur, bonne soirée !

  3. Enfin un livre d’Olivier Revol à la Fnac ! je peste régulièrement sur cette enseigne qui a du mal à organiser son rayon : pédo-psy, psychiatrie, psychologie ? précocité : késako ? : l’étiquette n’existe donc pas ! Et bien, je ne l’ai pas encore lu … je savoure cette attente puisque j’ai relu avec délectation le 1er d’Olivier Revol : Echec scolaire, même pas grave en prévision d’une conférence que nous organisons conjointement avec lui. Et bien, je confirme que la description des enfants reçu dans son service vivent de vrais moments de complicité avec lui et surtout reprenne confiance avec la médecine et les adultes quand ils ont été vus par des dizaines de psy qui ne trouvaient pas … Je confirme que sa quête doit faire boule de neige et que nous devons aussi militer dans d’autres régions pour obtenir d’autres centres d’apprentissage parce que (lui) le super médecin, il ne peut pas tous les suivre avec cette qualité d’implication donc il faut créer des vocations et si je n’avais pas l’âge que j’ai aujourd’hui je crois que j’étais prête à reprendre les études … alors place aux jeunes et surtout donnons leur la possibilité d’aller ouvrir les déserts médicaux car des choses à faire, il y en a ! A bon entendeur, bonne soirée !

  4. Pff ! Tu m’as fait pleurer !
    Je n’avais pas prévu de l’acheter tout de suite, ce livre, car j’en ai d’autres à potasser… mais il va faire partie de mes achats, c’est sûr !
    J’ai tellement été émue, reconnaissante pour le « Même pas grave » que je replongerais avec bonheur dans celui-ci !

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