
C’était un soir comme un autre.
La Zébrette avait été contrariée, car elle comptait avancer ses nombreux devoirs à la « garderie », mais « on » les a obligé à rester dehors en récréation… 🙂
Ce soir là, au moment du coucher, moment ô combien propice aux confidences et grandes réflexions..
Maman… Si on prend tous les petits bonheurs de chaque jour.. Ça fait un grand Bonheur… Et si j’y pense pour m’endormir ça peut m’aider !
Oui…(Yes….la Fille aime le positivisme) Quels petits bonheurs par exemple.? (histoire d’être certaine d’avoir compris)
Ce moment ensemble maintenant, ou quand tu changes de route et tu t’arrêtes près d’un champ que j’aille défouler ma colère (elle n’a pas pu faire ses devoirs à l’étude) ou qu’on s’arrête prendre un goûter à la chouette boulangerie..
Alors, sur le fond, la Fille ne tombe pas des nues. La Fille , pour les vœux de nouvelle année, ne souhaite jamais du Bonheur mais des bonheurs. La Fille pense que ce n’est pas le but mais le chemin (tient… elle a lu ça récemment aussi 🙂 ). Alors la Zébrette a déjà dû entendre cela plusieurs fois. Et dans les épreuves traversées par le Gars, et en ricoché la famille, ces dernières années, on a appris à chercher le moindre petit bonheur qui pousse au bord du chemin…
Sur le fond aussi, la Fille savait qu’elle ferait mouche quand sa Zébrette lui répétait « ça m’énerve d’être énervée, ça m’énerve de ne pas m’en sortir toute seule » en rentrant de la garderie. Le sprint dans les herbes folles comme défouloir, ça marche bien souvent. Le goûter à la boulangerie aussi. C’est juste un moyen de dire « je comprends ta colère et j’essaie de trouver un truc hors du train-train pour briser ces pensées qui tournent en boucle dans ta tête« .
Ce à quoi elle s’attendait moins, c’était les dix fois (au moins) où la Zébrette se jetterait dans ses bras pour la remercier de l’initiative, avant de repartir pour un nouveau sprint ou une escalade de monticule ou d’arbre…
La Fille était déjà en retard sur « l’horaire »… mais la perspective d’une Zébrette fermée une soirée entière ne l’enchantait pas et au final, est-on à dix (autres) minutes près ?
Mais là où la Fille est restée scotchée, c’est que les mots employés étaient quasiment les mêmes que ceux de Jeanne Siaud-Facchin dans son dernier livre « Tout est là, Juste là » (Odile Jacob).
La Fille avait commencé ce livre une heure avant.. et les pages étaient donc très fraiches en mémoire. La Zébrette aurait-elle co-écrit ce livre ? 🙂
En tout cas, pour les lectrices impatientes, une (jolie) critique est déjà disponibles chez Alexandra, là .
Pour ce que la Fille a lu du livre, elle adhère totalement.
Concernant la méditation ou le mystique, elle a le même recul qu’Alexandra… et comme elle, a été séduite par ces premières pages (plus que par le livre précédent ceci dit).
Mais pour le moment, la Fille a l’impression de faire, comme M. Jourdain avec la prose, de la méditation de pleine conscience sans le savoir… 🙂
Allez, bientôt un article sur ce livre…. et le cd qui l’accompagne.
Merci, Alexandra et toi m’avez convaincue, je viens de le commander !